Notes sur le Western
Liberty VALANCE, 1962

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"The Man Who Shot Liberty Valance", John FORD (1962)

FICHE TECHNIQUE :

° Homme qui tua Liberty Valance (L') (The Man who shot Liberty Valance. 1962). Dir.: John FORD. Sc.: James Warner BELLAH, Willis GOLDBECK, librement inspiré de la nouvelle (1953) de Dorothy Marie JOHNSON. Ph.: William H. CLOTHIER. Mus.: Cyril MOCKRIDGE. Costume Design: Edith HEAD (AAN). Prod.: PARAMOUNT/ John FORD (Willis Goldbeck). Int.: James STEWART, John WAYNE, Vera MILES, Lee MARVIN, Andy DEVINE, Edmond O'BRIEN, Woody STRODE, Jeannette NOLAN, John QUALEN, Lee VAN CLEEF, Strother MARTIN, John CARRADINE, Ken MURRAY. NB, 118' (V.O., s.t.fr.).

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SUJET :

Revenu dans une ville de lOuest pour l'enterrement d'un ami, un sénateur raconte aux journalistes locaux comment il a contribué à la pacification de la région trente ans auparavant; son récit ne sera pas imprimé, parce que contraire à la légende locale.

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BIBLIOGRAPHIE (principaux ouvrages utilisés en plus des titres signalés en notes) :

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*Ian CAMERON, Douglas PYE (eds.) : The Book of Westerns. CONTINUUM, 1996 ; pp. 111-122.
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*Charles FORD : Histoire du Western. ALBIN MICHEL, 1976 ; pp. 237-238.
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*Dorothy JOHNSON : Indian Country. UNIVERSITY OF NEBRASKA PRESS, 1995 ; pp. 89-107.
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*John H. LENIHAN : Showdown, Confronting Modern America in the Western Film. UNIVERSITY OF ILLINOIS PRESS, 1980 ; pp. 84, 155, 158 and 159.
*Jean-Louis LEUTRAT : Le Western, Archéologie dun genre. PRESSES UNIVERSITAIRES DE LYON, 1987 ; p.29.
*Jean-Louis LEUTRAT, S. LIANDRAT-GUIGUES : Les cartes de l'Ouest, Un genre cinématographique : le western. ARMAND COLIN, 1990 ; pp. 16, 52, 130-131, 140, 148 et 198.
*A Literary History of the American West. TEXAS CHRISTIAN UNIVERSITY PRESS, 1987 ; p.1258.
*Lee Clark MITCHELL : Westerns, Making the Man in Fiction and Film. UNIVERSITY OF CHICAGO PRESS, 1996 ; pp. 23-24.
*James MONACO, James PALLOT and BASELINE : Second VIRGIN Film Guide.VIRGIN BOOKS/ BASELINE, 1993 ; p.534.
*Luc MOULLET : Politique des acteurs : Gary Cooper, John Wayne, Cary Grant, James Stewart. CAHIERS DU CINEMA, 1993 ; pp. 55, 57, 134, 136 et 138-140.
*Bill NICHOLS (ed.) : Movies and Methods, volume 1. UNIVERSITY OF CALIFORNIA PRESS, 1976 ; pp. 161, 193-194, 537-539 and 617.
*James Robert PARISH, Michael R. PITTS : The Great Western Pictures II. SCARECROW PRESS, 1988 ; pp. 215-217.
*Michael PITTS : Western Movies. McFARLAND/Classics, 1997 ; p.252.
*J.A. PLACE : The Western Films of John Ford. CITADEL PRESS, 1974 ; pp. 214-227.
*David QUINLAN : TVTIMES, Film & Video Guide 1996. MANDARIN, 1995 ; p.458.
*Robert B. RAY : A Certain Tendency of the Hollywood Cinema, 1930-1980. PRINCETON UNIVERSITY PRESS, 1985 ; pp. 4-5, 28, 179, 215-243, 249, 299, 304, 311 and 346.
*Wayne M. SARF : God Bless You, Buffalo Bill : A Laymans Guide to History and the Western Film. FAIRLEIGH DICKINSON UNIVERSITY PRESS, 1983 ; p.29.
*Bertrand TAVERNIER : Amis américains, Entretiens avec les grands auteurs dHollywood. INSTITUT LUMIERE/ ACTE SUD, 1993 ; pp. 57-58, 66, 83, 190, 204 et 298.
*Christopher TOOKEY : The Critics' Film Guide. BOXTREE, 1994 ; pp. 509-510.
*Jon TUSKA : The American West in Film : Critical Approaches to the Western. GREENWOOD PRESS, 1985 ; pp. 59-60 and 88.

LECTURES D'UN FILM

Ce film est exemplaire à un double titre : par la compréhension profonde qu'il permet du problème de la "Frontière", et peut-être d'abord par les analyses qu'il a déjà suscitées et la "récupération politico-philosophique" que certaines d'entre elles impliquent.
Nous commençons par ce deuxième aspect de l'approche, dans la mesure où il nous apparaît une nouvelle fois indispensable de situer notre propre démarche d'Historien par rapport à d'autres, qui ont certes leur intérêt et auxquelles nous devons parfois beaucoup mais qui vont au-delà de notre propos, lequel se veut résolument "scientifique".

Etude critique des analyses antérieures.

Claude-Jean PHILIPPE écrivait en novembre 1962 dans les Cahiers du Cinéma n°137 un article intitulé "L'Amérique par excellence" (1), consacré à ce film qui venait d'être présenté au public. Le texte s'ouvre sur l'expression d'un évident plaisir que l'auteur imagine partagé sur la planète entière : "(...) il m'est impossible de penser que le plaisir pris à un tel film n'est pas universel. Il entre dans sa nature même d'être universel." (2); il l'est, en partie, parce qu'il est américain et que, d'après Jean George Auriol qu'il cite : "le cinéma américain" est "un des rares cadeaux enfin que notre civilisation peut encore nous faire." (2); et de justifier cette affirmation par l'adéquation entre ce cinéma et la défense de la Liberté, que M. PHILIPPE assortit de cette remarque paradoxale que les gens qui verront ce film de par le monde "souhaitent la victoire des hommes justes en sachant bien que, de bataille en bataille, la race des hommes libres s'éteint." (3).

Dès ce départ, nous sentons ce qu'il y a d'ambigu dans de telles analyses :
Alors que Claude-Jean PHILIPPE affirmait à l'époque de la sortie en salles de "The Man who shot Liberty Valance" que "les rapports du droit et de la morale y sont si clairement élucidés. C'est pourquoi un "western conventionnel" rend vaines par l'évidence de son propos toutes les méditations en chambre sur le même sujet." (3), Alain ETCHEGOYEN introduit en 1993 son essai "La démocratie malade du mensonge" par une analyse du même film (4), par laquelle il entend démontrer que tout le processus démocratique qui en fait la trame se fonde essentiellement sur le leurre et sur "le reniement total" par Stoddard (James STEWART) "de ses intimes convictions." (5); Patrick BRION se place à mi-chemin lorsqu'il écrit "(...) le film est une oeuvre troublante qui permet à Ford de montrer la même scène selon deux points de vue différents. (...) Rarement Ford, qui rejoint ici Hitchcock et Mankiewicz, est allé aussi loin dans son utilisation des possibilités les plus ambiguës et les plus ambivalentes de l'art cinématographique. Variation sur la vérité et les apparences, L'homme qui tua Liberty Valance a été tourné presque entièrement en studio, Ford ayant préféré aux grands espaces de certains de ses films des décors, symboles, eux aussi, d'une fausse réalité." (6), ce qui réduit en quelque sorte le "mensonge" fondamental d'ETCHEGOYEN à un simple ressort dramatique qui marquerait l'originalité de ce western dans la production fordienne, sans autre intention maligne.

"The Man who shot Liberty Valance" a fait l'objet de nombreuses études, esthétiques, politiques, etc..; il ressort de leur lecture que chacun semble en avoir une vision personnelle en parfaite contradiction avec celle des autres.

Jean TULARD y voit très justement "un témoignage sur l'histoire de l'Ouest américain" qui "raconte la passation de pouvoir entre la justice du pistolet et la justice par les lois. (...) C'est une leçon de démocratie sur la volonté de créer un Etat et tout ce que cela représente..." (7), se référant ainsi aux racines historiques qui fondent en partie le genre même. Jacques LOURCELLES relève que "La simplicité et la force du film n'empêchent pas qu'il soit rempli de questions et d'arrière-plans complexes." (8) et d'énoncer ce paradoxe : "Avant-dernier western de Ford. C'est son véritable testament dans ce domaine... L'homme qui tua Liberty Valance est célèbre pour la phrase du journaliste : "... Publiez la légende". Elle apparaît dans un contexte assez subtil qui ne doit pas prêter à malentendus. Elle ne résume en aucun cas le point de vue de Ford sur la question." (9); encore faudrait-il s'entendre sur le sens du mot "testament"... HALLIWELL le juge "Clumsy, obvious western with the director over-indulging himself but providing some good scenes in comedy vein." (10), donc mineur, et de citer un certain William S. PECHTER : "A film whose fascination lies less in what it is itself than in what it reveals about the art of its maker." (10), ce qui en réduit considérablement la portée intrinsèque au point de n'y voir qu'un divertissement; il cite également Pauline KAEL, dont je reprends le texte plus complet dans son propre ouvrage : "The reputation of this John Ford Western is undeservedly high : it's a heavy-spirited piece of nostalgia." (11). Phil HARDY proclame dès l'entrée de son article : "This is a key work." et de justifier cette impression par cette phrase : "In the movie, the promise of the sunlit present and the reservoir that will make the desert flower is bitterly undercut by the central flashback sequence in witch it is revealed that this new West, modern America, only became into being at the expense of an old West, represented by the heroic figure of Wayne's Tom Doniphon, lying in state in his coffin and attended worshipfully by Ford (and a little testily by Stewart)." (12), laquelle replace simplement le film dans son contexte historique; HARDY le situe en même temps dans l'oeuvre de John FORD, par exemple, par rapport à "My Darling Clementine" de 1946 : "The earlier film is, in the words of Andrew Sarris, full of 'poetic touches which... fluttered across the meanings and fealings of (Ford's) art; the later film, in complete contrast, is an austere production, shot almost entirely on sound stages where 'the cactus was planted last night'." (12); rappelons que si "My Darling Clementine" n'est plus une "oeuvre de jeunesse", "The Man who shot Liberty Valance" se situe bien au-delà de la "maturité" de son auteur. MALTIN résume en quelque sorte ces opinions anglo-saxonnes lorsqu'il écrit : "Panned and patronized upon original release, but now regarded as an American classic by virtually every Ford schollar; one of the great Westerns." (13); autrement dit, si le film a été dès sa sortie passé au crible par les exégètes, on le regarderait actuellement comme un western particulièrement remarquable au niveau de sa facture, un classique formel, ...sans plus.

Est-ce à dire qu'un Western permet n'importe quelle interprétation, voire toutes les appropriations, en fonction des opinions politiques, philosophiques ou économiques de ceux qui l'analysent ?
Si, comme le proclamaient MM. MAUDUY et HENRIET dans "Géographies du Western", nous avons affaire à un "genre de propagande" (14), nous ne pouvons qu'être perplexe devant tant de contradictions dans les interprétations, ce qui induirait d'ailleurs la mauvaise qualité de ladite "propagande"...
Claude-Jean PHILIPPE semblait conscient du problème auquel nous nous heurtons ici lorsqu'il posait cette question : "pourquoi des idées si généralement répandues ne trouvent-elles leur pleine efficacité et leur vrai coefficient de générosité que dans une Amérique dont nous savons par ailleurs qu'elle n'est point irréprochable ?" (15); elle prend un relief tout particulier lorsque nous constatons qu'elle est posée en 1962, c'est-à-dire en pleine époque de "New Frontier" de John F. KENNEDY !

Il mapparaît remarquable que les auteurs français aient vu dans ce film beaucoup plus d'intentions - et les plus diverses - que les Américains.


La Frontière et la Loi.

Revenons-en à ce qui nous intéresse : qu'apporte un film tel que "The Man who shot Liberty Valance" à une approche strictement "historique" de la notion de la "Frontière" ?

Dans une scène clé, le jeune avocat idéaliste Stoddard (James STEWART) arrive à organiser une consultation populaire essentielle; son but est, en effet, de déterminer si la région dans laquelle il se bat pour un "Ordre légal" va devenir un Etat ouvert à la Loi dans le sens noble du terme, ou rester un Territoire voué à la classique "Law of the West" des éleveurs, celle-là même qu'évoque constamment le loup Dishonest Dan dans "Homesteader Droopy" de Tex AVERY en 1954. C'est la distinction entre ces deux formes radicalement opposées d'Ordre qui est présentée ici comme la véritable frontière entre la Civilisation et la "sauvagerie". A noter que, dépouillé de tous ses biens dès le jour de son arrivée, Stoddard a pu conserver son Code de Lois, un énorme bouquin qu'il consulte constamment, même pendant qu'il fait la plonge dans le petit restaurant dont les propriétaires l'ont accueilli; on retrouve un tel ouvrage monumental dans les mains de Roy BEAN (Paul NEWMAN) dans "The Life and Times of Judge Roy Bean" de John HUSTON en 1972, lequel en use et abuse pour imposer sa propre "loi", jusqu'à ce que passe le jeune notaire Frank Gass (Roddy Mc DOWALL) qui, connaissant réellement la Loi, s'en servira à son tour pour écarter le "Maître de Langtry"; comme quoi, si l'on veut parler de faux-semblants, la surenchère dans le tortueux est aisée !

Un détail semble avoir échappé à la plupart des exégètes, y compris à Jean ROY dont l'étude dans son "Pour John Ford" est cependant essentielle (16) : la consultation dont nous voulons parler rassemble, en principe, tous les citoyens du Comté et nous voyons le patron du restaurant dans lequel Stoddard a trouvé du travail, et qui est d'origine suédoise, exhiber fièrement à l'entrée le certificat qui prouve sa qualité d' "Américain"; Claude-Jean PHILIPPE l'avait remarqué en 1962 et il écrivait justement à ce propos : "C'est ce sentiment qui anime l'émigré suédois, lorsqu'il déclare, comblé, "Je suis un citoyen américain", avant de se rendre à sa première réunion électorale. The Man who shot Liberty Valance est tout entier soumis à cette foi dans les Etats-Unis. C'est un hommage rendu par l'Amérique à cette période de fièvre intense, à cette anarchie initiale, dont elle tire sa vigueur." (15), en quoi il rejoint ce que disait Phil HARDY. Voilà où se situe une des "Frontières", celle qui permet à chacun d'affirmer ses droits de citoyen à part entière.

Stoddard gagne son combat et devient le premier envoyé du nouvel Etat à Washington. C'est ici que l'analyse de Jean ROY devient intéressante, dans la mesure où il démonte le double mécanisme par lequel ce pied-tendre - HALLIWELL (17) et MALTIN (18) traitent Stoddard de "tenderfoot" - devient peu à peu et malgré lui un homme de l'Ouest - il accède à la notoriété parce qu'on croit qu'il a tué Liberty en "combat singulier" - en même temps qu'il apporte à cette terre de Shinbone la Loi et l'Instruction qui permettront à ses habitants de se rattacher à l'Est (16); notons une légère erreur, lorsqu'il écrit "Le mot de la fin est donné par un modeste employé, noir de surcroît, de la compagnie des chemins de fer..."; c'est un blanc - l'acteur Willis BOUCHEY qu'on a vu dans nombre de films de cette époque, avec sa calvitie et sa courte moustache grise - qui explique au sénateur que "Nothing is too good for the man who shot Liberty Valance !".

L'antépénultième western à part entière de John FORD (mise à part, donc, sa contribution à "How the West was won") illustre ainsi parfaitement le double aspect, souvent réuni, de la "Frontière" : géographique et moral; il éclaire davantage encore les deux conceptions antagonistes du concept de Loi et Ordre, en prenant résolument position en faveur de lOrdre légal.

Une filiation.

Hangem High, réalisé par Ted POST en 1968, reprend le thème de lopposition entre deux types d Ordre : celui des propriétaires constitués ici par ceux qui lynchent le cow-boy Jed Cooper (Clint EASTWOOD) au début du film, et celui de la Loi incarné par le juge Adam Fenton (Pat HINGLE).

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NOTES :

1. Claude-Jean PHILIPPE : « LAmérique par excellence », in : CAHIERS DU CINEMA n°137, novembre 1962 ; pp. 40-43.

2. Idem, p.41.

3. Idem, p.42.

4. Alain ETCHEGOYEN : La démocratie malade du mensonge. FRANCOIS BOURIN, 1993 ; Prologue : « The Man Who Shot Liberty Valance », pp. 11-23.

5. Idem, p.14.

6. Patrick BRION : Le Western. LA MARTINIERE, 1992 ; p.313.

7. Jean TULARD : Guide 1, op. cit., p.1052.

8. Jacques LOURCELLES : Dictionnaire du cinéma, Les films. LAFFONT/ Bouquins, 1992 ; p.706.

9. Idem, p.705.

10. Leslie HALLIWELL : Film & Video Guide 1999. HARPER PERENNIAL, revised and update edition, 1998 ; p.656.

11. Pauline KAEL : 5001 Nights at the Movies. HENRY HOLT, 1991 ; p.461.

12. Phil HARDY, op. cit., p.281.

13. Leonard MALTIN 92, op. cit., p.762.

14. Géographies du Western, op. cit. ; p.14.

15. Claude-Jean PHILIPPE, article cité, p.42.

16. Jean ROY : Pour John Ford. Editions du CERF, 1976 ; pp. 129-148.

17. HALLIWELL, op. cit., p p.656.

18. MALTIN 92, op. cit., p.762.

(page créée jeudi 16 août 2001)